Après la remise du livret de famille, François-Xavier notre diacre a demandé à tout le monde, de rejoindre leurs places car mes témoins lui avaient demandé de pouvoir organiser une surprise. Nous nous sommes restés debout au milieu de l’autel pendant que ma sœur s’est avancée la première pour nous lire ce poème gorgé d’amour qu’elle nous avait écrit (il a fallu l’arrêter pour qu’elle reprenne, elle allait trop vite !):



Voici le jour où vous vous mariez
Pour vous unir
Et vous aimez
Jusqu'à votre dernier soupir

Vous vous dites « Je t'aime »
Comme moi j’écris ce poème
Un poème d'amour et de mariage
Qui vous emmène sur un petit nuage.

Pour vous souhaiter un avenir merveilleux,
Qui se profile déjà sous vos yeux.
Et que ce beau jour reste gravé dans votre cœur
Que vos mains restent accrochées tout au long de votre vie avec bonheur.

Gros moment d’émotion, les larmes montent,


le poème se termine et on la remercie, on l’applaudit


et je l’enlace, fort très fort,


lui dit je t’aime puis au tour de son beau-frère (et oui c’est officiel !) d’avoir un bisou. Puis viens le tour d’Elodie de prendre à son tour la parole (un peu trop vite et pas assez fort au début) pour un discours de témoin :

Jade, Damien

Je pensais qu’être témoin était un honneur et que mon rôle se cantonnait à signer. J’avoue que ça correspondait tout à fait à ma timidité ! Mais, je me suis dit qu’un tel engagement méritait une prouesse de ma part. Alors je me lance… (ne t’inquiète pas Damien je vais y arriver, pas besoin d’appeler le SAMU…)

Jade, Damien, je tenais à vous dire quelques mots en ce jour où vous unissez votre amour.

Jade, tu m’as fait l’honneur de me faire partager ton bonheur en me choisissant comme témoin. Je voulais par ce texte te dire à quel point cette preuve d’amitié me touche.

Amitié que nous avons construite d’abord au lycée. C’est en effet sous un pont du lycée que nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’amis communs. Au fil du temps nous nous sommes rapprochés et avons appris à mieux nous connaître. Inévitablement tu m’as parlé de celui que tu appelles « ton kœur » et tu me l’as présenté !

Damien, notre première rencontre c’est également faite au lycée. Tu venais chercher Jade à la sortie des cours. Cette première rencontre à été très ambiguë. Tu étais plus âgé que nous les « lycéennes » (d’ailleurs tu l’es encore !). Tu étais un peu jaloux et tu faisais du rap alors je me suis méfié de ce grand blond ! Et toi tu as pensé que je ne t’appréciais pas ! Aujourd’hui tu continues encore à me taquiner sur cette première rencontre mais nous avons appris à nous connaître et je te surnomme désormais « mon préféré » !

Jade, Damien, nous avons construit une belle amitié qui dure déjà depuis six ans… je profite de ce jour où nous sommes tous réunis pour vous souhaiter toutes les merveilles du monde et en vous souhaitant les plus belles choses que la vie peu apporter.


Nous avons été obligé de verrouiller nos canaux lacrymaux


car l’émotion était intense, on savait qu’elles manigançaient un petit quelque chose mais nous ne pensions pas que ça nous bouleverserait autant d’avoir autant d’attention. On la remercie et embrasser fort à son tour mais nous n’avons pas pu nous éterniser car le diacre a suivi le programme en rappelant le lieu du vin d’honneur, en expliquant que des plans de route seraient distribués à la voiture balai, et ensuite en demandant à ce que tout le monde nous rejoignent pour faire une photo collective au sein de l’Eglise (c’est mon idée, le photographe a du grimper sur la mezzanine pour le faire).

Les gens sont ensuite sortis de l’Eglise, au fur et à mesure, certains venant nous embrasser car nous ne les avions pas encore vus, et je me souviens que ma marraine attendait que l’Eglise se vide pour féliciter amplement François-Xavier. Lily a alors lancé « Innocence » d’Avril Lavigne pour la sortie des mariés


pendant que nous embrassions nos témoins en les serrant bien fort d’abord un puis deux et au final on a fait un gros câlin collectif avec tous nos témoins car les larmes de joie, de soulagement, de bonheur on enfin pu couler

(merci adibou d’avoir capturer cet instant unique sur le visage de mon mari) on a même du appeler Lydia pour qu’elle rejoigne parce qu’elle pleurait dans son coin !!!

Puis nous nous sommes retrouvés seuls un court instant, juste de nous regardez droit dans les yeux, de nous dire je t’aime, de nous embrasser This innocence is brilliant, I hope that it will stay, this moment is perfect… et aussi le temps de réaliser que la fête ne faisait que commencer !!!